Et si on passait les fêtes de fin d’année ensemble ?

Et si on passait les fêtes de fin d’année ensemble ?

Le Funambule vous propose deux moments de partage, via des groupes de parole en ligne, les 24 et 31 décembre, de 16h à 18h.

Les fêtes de fin d’année peuvent être réjouissantes mais peuvent aussi susciter un sentiment de solitude. C’est pourquoi nous vous invitons à partager ces moments ensemble. L’occasion de se voir, même si c’est en mode virtuel, d’échanger et aborder les réveillons avec sérénité. Le Funambule vous propose de vous préparer aux fêtes de fin d’année de manière sympathique et détendue.

Vous connaissez peut-être le principe de ces groupes de parole : écoute, respect, expression libre dans un cadre bienveillant. Si vous n’en avez pas encore fait l’expérience, vous pouvez découvrir ces rencontres conviviales proposées par notre association.

Une touche de festivité

Si vous le souhaitez, vous pouvez agrémenter ce moment en ayant une boisson à vos côtés, ce qui nous permettra de lever un verre à la santé de tous ! Vous pouvez aussi porter un bonnet de père Noël, un pull de Noël, décorer avec une guirlande, bref, personnaliser notre rendez-vous, pour le rendre festif et détendu. Mais, même sans ça, ce sera un bonheur de vous voir à l’écran, de partager des sourires et deux heures de fraternité.

A bientôt ?

En pratique

Merci de vous inscrire via nos formulaires ci-dessous. Vous recevrez ensuite un email avec un lien Google Meet. Il vous suffira de cliquer dessus le jour de ces groupes de parole, à 16h. Vous rejoindrez automatiquement une vidéo-conférence. C’est très simple. Vous ne devez pas disposer d’un compte Google pour y participer. N’hésitez pas à  nous contacter si vous rencontrez des problèmes. Contact

 

 L’équipe du Funambule

Interview de Carine Serano, coordinatrice du soutien et de la proximité à la LUSS

Interview de Carine Serano, coordinatrice du soutien et de la proximité à la LUSS

Présentation des associations actives dans le secteur de la santé. La parole est à Carine Serano, coordinatrice du soutien et de la proximité à la LUSS (Ligue des Usagers des Services de Santé).

« La Luss a été créée il y a 21 ans. A l’époque, on s’est rendu compte que, quand on parlait santé, tout le monde, médecins, mutuelles, était partie prenante dans les discussions, sauf les patients, qui n’avaient pas de représentant.

Une personne en particulier a donné l’impulsion, Micky Fierens, qui participait à un comité de patients dans une maison médicale à Barvaux. Elle a contacté les associations de patients de Bruxelles et Wallonie pour proposer des rencontres. Celles-ci ont été fructueuses et est née l’idée de fonder la LUSS. Elle compte aujourd’hui 80 associations, auxquelles on apporte une aide concrète : mise à disposition de salle, soutien juridique, soutien à la communication, formation sur, par exemple, la gestion des volontaires, la prise de parole en public, etc.

Notre spécificité, c’est que, quand nous nous exprimons, nous transmettons la parole de ces associations, les témoignages des usagers, plutôt que des statistiques. Pour bien représenter les associations, il faut bien les connaître, connaître les personnes qui les composent. Cela nécessite un travail de terrain et de proximité important.

Dans notre mission de représentation, nous avons récemment rencontré des autorités politiques, pour leur présenter un plaidoyer rédigé pendant le premier confinement. Les patients ont exprimé ce qu’ls avaient vécu durant cette période et ont formulé des propositions de changements. En effet, les associations de patients ont été très impactées par la crise sanitaire, sur le plan du volontariat (fatigue, surcharge mentale), la diminution des activités permettant de rassembler des fonds et l’accès à l’outil numérique, qui n’est pas possible pour tous.

Ce qui est important, à nos yeux, c’est de faire vivre ces associations, car quand une association de patients disparaît, c’est un service au citoyen qui disparaît aussi ».

Interview réalisée par Franca Rossi.

Pour en savoir plus:

Page Facebook de la LUSS

Livre « Troubles psychiques : la parole aux familles »

Livre « Troubles psychiques : la parole aux familles »

L’idée de ce livre gratuit édité par l’UNAFAM est de donner à entendre votre voix de familles, d’amis quelle que soit votre place (parents, conjoints, frères/sœurs, enfants…) dans l’entourage de celui qui vit avec une maladie psychique.

« Les schizophrénies, les troubles bipolaires, les dépressions résistantes, les troubles anxieux compulsifs sont des maladies que vous ne connaissiez pas jusqu’au jour où des troubles ont envahi la vie de votre proche… où un diagnostic a été posé.

Vous avez compris que plus rien ne serait comme avant. La colère est grande lorsque nous sommes confrontés à notre impuissance pour soulager la douleur de l’autre. Il faut du temps pour sortir de l’isolement dans laquelle la maladie enferme.

Pour faire face, vous avez cherché de l’aide pour votre proche et pour vous. »

Une autre publication de l’UNAFAM pourrait aussi vous intéresser : « L’indispensable ».

 

« L’indispensable », guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale

« L’indispensable », guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale

Dans ce guide gratuit édité par l’UNAFAM intitulé « L’indispensable », vous trouverez  une réponse concrète à une question encore sensible et taboue, qui pourra devenir un outil incontournable de la prise en charge des maladies mentales.

« Inquiétude, solitude, incompréhension et questionnements ont amené l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM) et le Réseau Avant de Craquer à élaborer un guide pour aider les dizaines de milliers de parents, conjoints, frères, sœurs, enfants, grands- parents et amis qui entrent dans l’univers de la maladie mentale. »

Cinq maladies mentales les plus connues (schizophrénie, troubles bipolaires, dépression sévère et persistante, troubles de personn alité limite et trouble obsessionnel-compulsif) sont expliquées. Pour chacune d’entre elles des questions et des réponses sont apportées en vue d’outiller les proches.

Expérience de groupe Projet d’intervention : ASBL « Le Funambule » – Travail de fin d’études de Sylvie Miadi-Yabo KABUYA

Expérience de groupe Projet d’intervention : ASBL « Le Funambule » – Travail de fin d’études de Sylvie Miadi-Yabo KABUYA

L’ASBL a collaboré avec Madame Sylvie Miadi-Yabo ABUYA, dans le cadre de son cours « Expérience de groupe » dispensé à l’Institut Ilya Prigogine en 2020.

Extrait choisi :

« Cet échange téléphonique a été fructueux (ndlr. avec Franca Rossi) car il m’a permis d’élaborer mon travail au mieux. Et surtout de comprendre que finalement la méthodologie utilisée est bien du travail social de groupe tel que défini dans le document​ que Monsieur El Otmani nous a fourni.

 

La définition étant la suivante « Le travail social de groupe (ou collectif) est un travail éducatif qui utilise l’expérience du groupe pour favoriser l’évolution de chaque individu. J’ai pu observer au travers de ce travail que les groupes de parole étaient des lieux où les personnes venaient se reconstruire.

 

Il faut beaucoup d’investissement tant humainement que financièrement. (…) cette institution est catégorisée dans les groupes restreints car l’ASBL « Le Funambule » permet à ses participants des relations explicites entre eux. Ils sont totalement consacrés à la réunion-discussion (groupe de paroles). »

Mémoire : « Etude des facteurs qui influencent la formation d’attitudes face à une personne présentant un trouble bipolaire »

Mémoire : « Etude des facteurs qui influencent la formation d’attitudes face à une personne présentant un trouble bipolaire »

Dans ce mémoire de fin d’études de Sarah Louis, la stigmatisation des personnes vivant avec un trouble bipolaires est analysée. Ce mémoire a validé le master en sciences psychologique à orientation spécialisée de l’étudiante à l’UCLouvain.

L’ASBL Le Funambule a eu l’occasion d’apporter son expérience dans le cadre d’un mémoire de Sarah Louis, publié en 2020 et intitulé « Etude des facteurs qui influencent la formation d’attitudes face à une personne présentant un trouble bipolaire ».

Un membre de l’ASBL Le Funambule, Jean-Marc Priels (psychologue clinicien et psychothérapeute dans l’Approche centrée sur la personne) est le lecteur de ce mémoire de très grande qualité.