L’Approche centrée sur la personne de Carl Rogers : une inspiration pour les groupes de parole

L’Approche centrée sur la personne de Carl Rogers : une inspiration pour les groupes de parole

L’ASBL Le Funambule organise des groupes de parole destinés aux personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches. Afin de faciliter ces moments, les bénévoles de l’équipe s’inspirent, notamment, de l’Approche centrée sur la personne de Carl Rogers.

Carl Rogers (1902-1987) est l’auteur du livre intitulé « Les groupes de rencontre » (Dunod). Il compte parmi les psychothérapeutes les plus influents de son époque et l’Approche centrée sur la personne qu’il a développée est enseignée partout dans le monde.

Les principes de la relation d’aide et de la psychothérapie qu’il a mis en évidence ont fait l’objet d’une intense recherche scientifique de validation quant à leur efficacité. Entre la psychanalyse et la thérapie comportementale de l’époque, la Psychothérapie selon l’Approche centrée sur la personne s’est profilée comme une troisième voie.

Carl Rogers : une des sources principales de la psychothérapie humaniste

La Psychothérapie centrée sur la personne et expérientielle (PCPE) découle des travaux de ce psychologue américain. Il est convenu que la Thérapie centrée sur la personne est née le 11 décembre 1940 à l’issue d’une célèbre conférence prononcée à l’Université du Minnesota, au cours de laquelle il a présenté de nouveaux concepts pour la psychothérapie.

Carl Rogers a enseigné aux universités d’Ohio, du Minnesota, de Chicago, du Wisconsin et a terminé sa carrière à San Diego/La Jolla en Californie où il a fondé le CSP (Center for Studies of the Person).

Il est décédé alors qu’il venait d’être nominé pour le Prix Nobel de la Paix.

Jean-Marc Priels

EN SAVOIR PLUS

« L’envol du Flamant Rose », un livre sur le trouble bipolaire

« L’envol du Flamant Rose », un livre sur le trouble bipolaire

Un livre sur le trouble bipolaire. Oui, mais encore? Avec « L’Envol du Flamant rose », paru aux éditions Ex-Aequo, Jérôme Idelon signe un premier roman poétique, où l’amour filial et maternel règnent tout au long des pages.

Pour supporter les crises de Rose, sa maman, le jeune Théo, 10 ans, va faire preuve d’une imagination et d’une tendresse infinies. Nous avons pu interviewer l’auteur qui, sans prétention mais avec conviction, nous a parlé de son œuvre : 
« J’ai 33 ans et je vis à Paris. J’ai fait deux tours du monde et, durant le second, j’ai dû rentrer en France à cause de la COVID. Enfermé dans mon appartement, je me suis mis à écrire jour et nuit pour continuer à voyager sans quitter mon appartement. J’ai terminé son écriture le dernier jour du confinement, après un mois et demi d’écriture intense.   
Je voulais raconter une histoire sur les sentiments humains. Le thème du trouble bipolaire s’y prêtait très bien. Avec cette maladie, on peut mourir de rire et mourir tout court en se donnant la mort, et ce la même journée. Cette maladie renferme en elle tout le spectre des émotions, de la joie à la détresse. Je voulais décrire la folie qui l’accompagne, douce et belle, en faire quelque chose de poétique et de tendre.
Théo vit un quotidien en huis clos avec sa maman et sa maladie, jusqu’au jour où les services à l’enfance veulent les séparer. S’aimant démesurément trop, ils décident alors de fuir tous les deux pour les semer. On suit pas à pas leur histoire, leur amour, et on regarde désarmé, la folie de la mère qui peu à peu les rattrape.
Des lecteurs m’ont expliqué que le livre les a émus aux larmes, parce qu’il y a des situations dramatiques. Mais racontées des yeux d’un enfant, celles-ci en deviennent en même temps drôles.
Avant d’écrire « L’Envol du flamant rose », je me suis abondamment documenté grâce à des reportages et des témoignages sur le trouble bipolaire. Le personnage principal « Rose Flamant » est un clin d’œil à la Belgique. Mon livre est truffé de jeux de mots. Humour, amour, c’est une histoire qui touche et qui bouleverse ».

Propos recueillis pas Franca Rossi

POUR EN SAVOIR PLUS :

L’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance : un allié pour les aidants proches

L’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance : un allié pour les aidants proches

Cette équipe multidisciplinaire propose un accompagnement centré sur l’impact de l’aidance au sein des relations familiales.  Découvrez les services de l’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance (EMPSA).

En cette période de crise sanitaire, les jeunes aidants et les aidants vivent un stress particulier. Ils sont davantage sollicités et isolés. Vous êtes dans cette situation et souhaitez être informé et obtenir de l’aide ? L’EMPSA peut intervenir dès l’hospitalisation de la personne aidée ou à tout moment charnière dans l’évolution de la situation d’aidance à domicile.

Une équipe à votre écoute

L’EMPSA, se sont des psychologues, assistant.e sociale et infirmier.e. Ils travaillent en réseau avec les proches, les structures médicales, sociales et éducatives et tout acteur qui participe au soutien des jeunes aidants et des aidants. L’EMPSA est centrée sur la cellule familiale avec une attention particulière sur les jeunes aidants et les aidants.

Elle se déplace à domicile dans les 19 communes bruxelloises. Elle vous propose un accompagnement suite à l’apparition ou à l’aggravation d’une situation de dépendance d’un des membres de la famille.

Accompagnement proposé par l’EMPSA

  • Évaluer la situation globale de la famille
  • Écouter les besoins des jeunes aidants et des aidants proches
  • Prévenir l’impact de l’aide sur les relations et la santé
  • Éviter l’isolement relationnel et affectif
  • Aider à l’organisation et à la répartition des tâches suite à la dépendance
  • Favoriser l’autonomisation des jeunes aidants et des aidants
  • Identifier les sources d’épuisements possibles
  • Proposer des formules de soutien et de répit
  • Informer la famille des aides existantes et de leur mise en place
  • Évaluer régulièrement l’accompagnement et les adaptations proposées

CONTACT

Tel. : 02/474.02.35

Email : equipemobile@jeunesaidantsproches.be

Site internet 

Adresse : 578, Boulevard de Smet de Naeyer 1020 Bruxelles

Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Durant la crise sanitaire, l’organisation des consultations avec les médecins-conseils de la mutualité Solidaris a dû s’adapter. Comment se sont noués les contacts avec le médecin conseil ? Quelle a été la qualité de cette relation ? La parole est à vous !

Vous êtes invités le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 à participer à une rencontre avec SOLIDARIS, organisée par la LUSS, fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé.

La LUSS a été sollicitée par la directrice des médecins-conseil de SOLIDARIS pour participer, avec des représentants d’associations de patients, à une rencontre le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 par TEAMS. Cette rencontre portera sur le vécu des patients avec le médecin conseil pendant la crise sanitaire (depuis mars 2020 jusqu’à maintenant).

Votre avis a de l’importance

Pour la LUSS, la participation de patients semble essentielle pour mettre en évidence ce qui a bien fonctionné et ce qui a posé problème lors des consultations à distance ou par téléphone avec le médecin conseil, pendant la crise sanitaire.

« Nous pensons que l’éventuelle expérience des membres de l’ASBL Le Funambule pourrait être une réelle plus-value dans cette discussion, c’est pourquoi nous vous sollicitons plus particulièrement. »

Une réunion de préparation est prévue le vendredi 5 mars 2021 par TEAMS à 10h (maximum d’une heure).

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions se prennent auprès du secrétariat de la LUSS luss@luss.be : pouvez-vous préciser si vous participez à la réunion de préparation et/ou à la rencontre avec Solidaris. Les liens de connexion vous seront envoyés en retour.

Plus d’infos

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :

Thierry MONIN, chargé de projet – courriel : t.monin@luss.be 

ou Claire SERVAIS, chargée de projet – courriel : c.servais@luss.be

Voici  également les recommandations formulées par la LUSS et les associations de patients à propos de la relation patient – médecin conseil. Ces rencontres permettront par la suite d’actualiser ce document.

 

N’hésitez pas à partager cette information.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Les psychologues ont un rôle important dans le suivi de personnes fragilisées, en recherche d’aide et d’écoute.

« Il s’agit d’une initiative de l’INAMI et du SPF Santé, dans le cadre de la réforme de la santé mentale. Le réseau « Psychologues de première ligne » existe, au niveau national, depuis le 1er avril 2019 et rassemble environ 90 psychologues cliniciens et orthopédagogues à Bruxelles. Il vise à rendre les soins psychologiques le plus accessibles possible au grand public et à toutes les tranches d’âge pour des problématiques débutantes. Les séances sont différentes des séances de psychothérapie classiques. Le but est de proposer rapidement une aide adaptée et éviter que des problèmes légers à modérés n’évoluent vers des troubles plus sévères. Les problèmes rencontrés ne sont pas chroniques, ils sont limités dans le temps et sont apparus depuis quelques semaines ou quelques mois. Il peut s’agir d’anxiété, d’humeur dépressive, de consommation d’alcool, de somnifères et calmants. Cette offre est d’autant plus importante en cette période de COVID-19 qui est particulièrement difficile à vivre pour la population.

Les interventions, limitées dans le temps, peuvent être suffisantes pour améliorer le problème du patient, s’il est dans un contexte sûr, sans risque de passage à l’acte. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins.

Les patients sont orientés vers un psychologue clinicien ou un orthopédagogue par leur médecin généraliste qui leur donne une prescription de renvoi datée. Concrètement, le patient a droit à 4 séances par an, renouvelable une fois. Sa quote-part est de 11,20 euros et de 4 euros s’il bénéficie d’une intervention majorée.

Le réseau fonctionne bien et est amené à se développer. Nous organisons régulièrement des rencontres avec les médecins généralistes pour les informer de cette nouvelle offre. Il y a aussi des intervisions pour nos membres, afin d’identifier ce qui fonctionne bien et ce qui est plus difficile. Le projet fait l’objet d’une évaluation par une équipe de chercheurs. En effet il s’agit d’une première initiative dans le cadre du remboursement des soins psychologiques de première ligne ; cela permettra de penser l’extension des soins psychologiques ».

Propos recueillis  par Franca Rossi

Pour en savoir plus:

 

Envies suicidaires : des pistes pour y faire face

Envies suicidaires : des pistes pour y faire face

Les idées suicidaires sont le résultat d’une souffrance psychologique extrême. Il n’y a pas de honte à estimer sa vie insupportable, cela peut arriver à tout le monde. Voici quelques pistes pour envisager une autre issue à votre situation ou celle de votre proche.

Tout d’abord, ne restez pas seul (e). Le plus important est en effet d’en parler. A un proche, un ami, un collègue ou encore un professionnel de la santé (thérapeute ou votre médecin traitant).

Exprimez votre ressenti profond, sans crainte d’être jugé.

Aussi, essayez de mettez en lumière les choses positives de votre vie, si infimes soient-elles.

Vous pouvez aussi vous fixer un objectif chaque jour, même tout petit. 

Garder le rythme de vos journées à travers le sommeil et des repas.

Laissez-vous inspirer par des témoignages positifs de personnes en souffrance comme vous, qui ont choisi la vie

 

Enfin, n’hésitez pas à appeler l’un de ces numéros :

Centre de Prévention du Suicide : 0800/32123

Un Pass dans l’Impasse : 081 77 71 50

Télé Accueil : 107

Le Funambule : 0492/567931 (spécifiquement pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches)

 

suicide telephone

Il est en effet parfois plus facile de contacter des numéros spécialisés que vos proches. Vous y serez non seulement entendu mais surtout écouté.

 

Nous sommes de tout cœur avec vous.