Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Durant la crise sanitaire, l’organisation des consultations avec les médecins-conseils de la mutualité Solidaris a dû s’adapter. Comment se sont noués les contacts avec le médecin conseil ? Quelle a été la qualité de cette relation ? La parole est à vous !

Vous êtes invités le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 à participer à une rencontre avec SOLIDARIS, organisée par la LUSS, fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé.

La LUSS a été sollicitée par la directrice des médecins-conseil de SOLIDARIS pour participer, avec des représentants d’associations de patients, à une rencontre le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 par TEAMS. Cette rencontre portera sur le vécu des patients avec le médecin conseil pendant la crise sanitaire (depuis mars 2020 jusqu’à maintenant).

Votre avis a de l’importance

Pour la LUSS, la participation de patients semble essentielle pour mettre en évidence ce qui a bien fonctionné et ce qui a posé problème lors des consultations à distance ou par téléphone avec le médecin conseil, pendant la crise sanitaire.

« Nous pensons que l’éventuelle expérience des membres de l’ASBL Le Funambule pourrait être une réelle plus-value dans cette discussion, c’est pourquoi nous vous sollicitons plus particulièrement. »

Une réunion de préparation est prévue le vendredi 5 mars 2021 par TEAMS à 10h (maximum d’une heure).

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions se prennent auprès du secrétariat de la LUSS luss@luss.be : pouvez-vous préciser si vous participez à la réunion de préparation et/ou à la rencontre avec Solidaris. Les liens de connexion vous seront envoyés en retour.

Plus d’infos

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :

Thierry MONIN, chargé de projet – courriel : t.monin@luss.be 

ou Claire SERVAIS, chargée de projet – courriel : c.servais@luss.be

Voici  également les recommandations formulées par la LUSS et les associations de patients à propos de la relation patient – médecin conseil. Ces rencontres permettront par la suite d’actualiser ce document.

 

N’hésitez pas à partager cette information.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Les psychologues ont un rôle important dans le suivi de personnes fragilisées, en recherche d’aide et d’écoute.

« Il s’agit d’une initiative de l’INAMI et du SPF Santé, dans le cadre de la réforme de la santé mentale. Le réseau « Psychologues de première ligne » existe, au niveau national, depuis le 1er avril 2019 et rassemble environ 90 psychologues cliniciens et orthopédagogues à Bruxelles. Il vise à rendre les soins psychologiques le plus accessibles possible au grand public et à toutes les tranches d’âge pour des problématiques débutantes. Les séances sont différentes des séances de psychothérapie classiques. Le but est de proposer rapidement une aide adaptée et éviter que des problèmes légers à modérés n’évoluent vers des troubles plus sévères. Les problèmes rencontrés ne sont pas chroniques, ils sont limités dans le temps et sont apparus depuis quelques semaines ou quelques mois. Il peut s’agir d’anxiété, d’humeur dépressive, de consommation d’alcool, de somnifères et calmants. Cette offre est d’autant plus importante en cette période de COVID-19 qui est particulièrement difficile à vivre pour la population.

Les interventions, limitées dans le temps, peuvent être suffisantes pour améliorer le problème du patient, s’il est dans un contexte sûr, sans risque de passage à l’acte. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins.

Les patients sont orientés vers un psychologue clinicien ou un orthopédagogue par leur médecin généraliste qui leur donne une prescription de renvoi datée. Concrètement, le patient a droit à 4 séances par an, renouvelable une fois. Sa quote-part est de 11,20 euros et de 4 euros s’il bénéficie d’une intervention majorée.

Le réseau fonctionne bien et est amené à se développer. Nous organisons régulièrement des rencontres avec les médecins généralistes pour les informer de cette nouvelle offre. Il y a aussi des intervisions pour nos membres, afin d’identifier ce qui fonctionne bien et ce qui est plus difficile. Le projet fait l’objet d’une évaluation par une équipe de chercheurs. En effet il s’agit d’une première initiative dans le cadre du remboursement des soins psychologiques de première ligne ; cela permettra de penser l’extension des soins psychologiques ».

Propos recueillis  par Franca Rossi

Pour en savoir plus:

 

Témoignage de Jean-Marc Priels, psychologue-clinicien et psychothérapeute au Nouveau Centre Primavera

Témoignage de Jean-Marc Priels, psychologue-clinicien et psychothérapeute au Nouveau Centre Primavera

Jean-Marc Priels prend la parole, il est psychologue-clinicien et psychothérapeute au Nouveau Centre Primavera

 
« Primavera compte parmi les plus anciens Services de Santé Mentale à Bruxelles. Le centre existe depuis près de 55 ans. Il est possible d’y rencontrer des psychologues cliniciens, des psychiatres et des assistants sociaux qui écoutent des personnes en difficulté psychique et souvent en situation de précarité. 
Une équipe pluridisciplinaire y propose des entretiens de psychothérapie (psychanalyse, thérapie familiale systémique, hypnose et Approche centrée sur la personne) ainsi qu’un programme de psychologie communautaire qui fait la part belle aux groupes de parole centrés sur la personne.
Un groupe de développement personnel y existe depuis bientôt 25 ans. Des groupes à thèmes se rassemblent autour de sujets tels que les émotions, la solitude, les difficultés relationnelles, le deuil, etc. Un groupe axé sur le bien-être et la relaxation est attentif à la dimension corporelle. Par ailleurs, le centre est étroitement en lien avec les groupes du Réseau des entendeurs de voix (Rev-Belgium) et avec le Funambule.
Last but no least, il y a « Vivra Verra », un groupe d’activité communautaire qui vise à faire des choses ensemble :  théâtre, marche nature, jeux de société, cuisine, etc. Soulignons que toutes ces activités sont proposées à l’initiative des participants.
Dans l’exercice de mes fonctions, je pratique l’Approche centrée sur la personne (ACP). Je veille à créer un cadre sécurisant, dans lequel les personnes retrouvent et s’approprient leurs propres clés pour ouvrir à leur rythme leurs propres portes dans le chemin de vie qui est le leur. Engagement personnel, congruence, considération positive inconditionnelle, compréhension empathique sont des attitudes importantes. Une personne qui perçoit que ces attitudes lui sont offertes avancera vers plus de bien-être et d’épanouissement. C’est la personne écoutée qui détient l’expertise de sa propre vie, elle sait mieux que quiconque ce qui est bon pour elle »

Interview réalisée par Franca Rossi

Interview de Tommy Thiange, coordinateur du Réseau Nomade

Interview de Tommy Thiange, coordinateur du Réseau Nomade

Tommy Thiange prend la parole. Il est le coordinateur du Réseau Nomade, réseau d’associations issues de divers secteurs (santé, santé mentale, précarité, assuétudes et travail du sexe).

« Le Réseau Nomade a été créé en 2001 et est une émanation de l’ASBL DUNE. Des associations des secteurs de la santé mentale, de la précarité et des assuétudes se sont rencontrées pour réfléchir à la manière d’intégrer au mieux les bénéficiaires dans le fonctionnement de leur organisation. Le Réseau rassemble actuellement une quinzaine d’associations impliquées dans la participation des pairs. La diversité des secteurs représentés et des pratiques abordées en font un réseau très éclectique dans son approche. 

 

Nous travaillons à mettre en valeur le travail de nos membres et suivons de près l’actualité de la participation. Il est toujours intéressant d’aller s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, par exemple dans les comités de patients d’hôpitaux ou des associations d’usagers dans le domaine des maladies chroniques. On reste curieux et ouvert à tout ce qui peut être mis en place pour intégrer les pairs et valoriser le parcours de chacun. 

 

Nous organisons des événements comme, en septembre dernier, des rencontres sur le thème « Pair aidance et pratiques participatives : le vécu au centre du secteur social-santé ». Une initiative co-organisée avec le SMES et En Route. Il s’agissait d’une première étape qui s’inscrit dans un cycle d’activités programmées durant toute l’année 2021.

 

Quatre fois par an, nous proposons aussi les Midis Nomade, où un intervenant présente un projet participatif et s’en suit un moment de questions-réponses.

Je voudrais aussi mettre en valeur notre site web  qui propose un agenda, des ressources théoriques et un répertoire d’expériences participatives. C’est un outil de communication à part entière, la « colonne vertébrale du réseau ».

 

Nous invitons quiconque qui aurait envie d’échanger ou d’être soutenu, conseillé dans sa démarche de participation à nous contacter !

Et bien sur, n’hésitez pas à nous suivre sur la page Facebook du Réseau Nomade.

Propos recueillis par Franca Rossi

Interview de Yahyâ Hachem Samii , directeur de la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale asbl

Interview de Yahyâ Hachem Samii , directeur de la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale asbl

Toujours dans l’intention de faire découvrir les institutions actives dans le secteur de la santé mentale, Yahyâ Hachem Samii , directeur de la « Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale asbl » prend la parole.

« Elle a été créée en 1977 et elle émanait de la Ligue nationale d’hygiène mentale, fondée en 1922. Nous proposons à nos 52 institutions membres un lieu, un carrefour permettant aux acteurs du secteur de la santé mentale et de nombreux autres secteurs (aide à la jeunesse, maisons de repos, justice…) de partager sur leurs pratiques. Nous menons donc un long travail de concertation, notamment par des groupes de travail : adolescence, logopèdes, personnes âgées, assistants sociaux, … Nous organisons aussi des séminaires, des colloques et proposons des publications thématiques.


Nous avons une mission beaucoup plus récente, fédérer les 24 services de santé mentale bruxellois qui dépendent de la Commission communautaire française (COCOF) et établir des liens avec d’autres fédérations, comme les centres de planning, les soins palliatifs, les maisons médicales, les soins à domicile, les services sociaux… Il s’agit donc d’un travail intersectoriel, qui repose sur le partage des constats et l’identification d’enjeux communs.


Nous représentons également nos membres auprès des autorités politiques. Par exemple, nous avons remis un rapport à la COCOF quant à l’impact de la crise sanitaire sur la santé mentale. La situation s’est en effet aggravée durant le deuxième confinement, les différents publics expriment leurs difficultés, la précarité est encore plus présente que lors du premier confinement ».

Interview réalisée par Franca Rossi

POUR EN SAVOIR PLUS :

Page Facebook de la LBSM

Interview de Sylvie Detaille du « Réseau Norwest »

Interview de Sylvie Detaille du « Réseau Norwest »

En Région bruxelloise, les institutions actives dans le secteur de la santé mentale ne manquent pas et présentent une grande diversité.Sylvie Detaille, coordinatrice du Réseau Norwest, prend la parole.

« Nous sommes une des 4 antennes du Réseau santé mentale bruxellois (communément appelé réseau « psy 107 »), avec Rézone, Hermès + et Bruxelles-Est. Notre Réseau a été créé en 2015, à l’initiative de plusieurs professionnels du soin (issus notamment de la clinique Sans Souci et d’une petite dizaine de services ambulatoires), d’usagers et de proches. L’objectif était d’assurer une meilleure coordination des soins et de favoriser l’intégration sociale de personnes souffrant de troubles, en mobilisant les ressources sur un territoire donné.  Les acteurs se sont rendu compte qu’il manquait un lieu d’accueil bas seuil basé sur la participation et l’empowerment et ils ont donc créé le Club Norwest. Tout le monde y est le bienvenu !

Le Réseau comptait au début une quinzaine de partenaires, il y en a maintenant soixante, de différents secteurs. Nous faisons en sorte de mettre en lien les acteurs de première ligne du psycho-médico-social, en organisant des journées d’études, des « déjeuners Réseau », des supervisions et intervisions entre des équipes pluridisciplinaires des maisons médicales et de services spécialisés en santé mentale. Le but est de favoriser au final un dépistage du trouble plus précoce et de permettre une prise en charge plus rapide et coordonnée, si nécessaire.

Nous travaillons aussi à implanter dans les quartiers des espaces de résolution de situations complexes individuelles (« concertations de quartier ») à l’image de ceux développés au sein des conseils locaux de santé mentale en France. 

Pour cela, nous devons rassembler, dans une démarche de travail en réseau, des acteurs spécialisés en santé mentale, des acteurs sociaux et tout autre acteur concerné par l’accompagnement d’une personne (agents de prévention, acteurs du logement, insertion socio-professionnelle, etc.) qui vont analyser les situations spécifiques, pour élaborer des solutions concertées.

Nous voulons que les intervenants sociaux ne soient plus livrés à eux-mêmes et qu’à terme, les personnes puissent recevoir de l’aide adaptée au plus proche de leur milieu de vie. 

Nous travaillons actuellement notamment avec la participation du Funambule, à la mise en place d’un comité des personnes concernées par les troubles de santé mentale afin que les usagers et les proches soient partie intégrante des projets du Réseau. »

                        Interview réalisée par Franca Rossi

POUR EN SAVOIR PLUS:

Page Facebook du Réseau Norwest