Le Funambule propose des modules de psychoéducation pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire. Similes Bruxelles en organise pour les proches confrontés à des troubles psychiques dans leur famille ou entourage. Martine Vermeylen, vice-présidente et psychologue clinicienne, nous en parle.

Le Funambule propose des modules de psychoéducation pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire. Similes Bruxelles en organise pour les proches confrontés à des troubles psychiques dans leur famille ou entourage. Martine Vermeylen, vice-présidente et psychologue clinicienne, nous en parle.

« Ces modules pour les proches s’inscrivent dans le programme Profamille, présent en Belgique mais aussi surtout en France, Suisse, Grand-Duché du Luxembourg et au Canada. C’est le psychiatre français Yann Hodé qui a conçu et écrit le programme de ces modules. La première année, il y a 14 séances de 4 heures, la deuxième année, il y a 4 séances avec animateur et 4 séances sans animateur. La troisième année, c’est 2 séances avec animateur et 2 séances sans. A ce jour, 60 proches ont pris part aux modules.

C’est le coordinateur de Similes Bruxelles, Gabriel Tala, Leyla Gomez, intervenante psycho-sociale, un proche aidant et moi-même qui en assurons l’animation. Le contenu des séances porte sur la communication avec les personnes atteintes de troubles psychiques, l’aide adéquate à leur apporter, la manière d’atténuer leur sentiment de culpabilité, la manière, aussi, de travailler sur la gestion de ses émotions en tant que proche (pour ne pas tomber à leur tour dans une fragilité), la façon de demander de l’aide aux professionnels, etc. On aborde également le fait d’avoir des attentes réalistes quant au rétablissement de la personne en souffrance, de ne pas se dire que tout ira mieux dans quelques semaines alors qu’il faut parfois beaucoup plus de temps.

Nous prévoyons des évaluations écrites des participants, en début, milieu et fin d’année, de manière anonyme. Les réponses montrent une grande satisfaction, surtout de mieux comprendre la maladie et, par conséquent, d’aider plus efficacement le membre de leur famille.

Ces modules de psychoéducation Profamille sont mis en œuvre à Similes Bruxelles mais aussi à la Plateforme bruxelloise pour la santé mentale (pour les proches de personnes diagnostiquées schizophrènes ou troubles apparentés) et en Wallonie (à Namur, Liège, Mons, en province de Luxembourg, …).

Nous sommes satisfaits de constater que des professionnels d’hôpitaux s’investissent aussi dans ce projet, certains deviennent animateurs comme par exemple avec le Chêne aux Haies à Mons, Le Petit Bourgogne à Liège, Le Beau Vallon à Namur, Saint-Martin à Dave,… ».

Propos recueillis par Franca Rossi

Plus d’informations sur les sites de Similes Bruxelles, la Plateforme bruxelloise pour la santé mentale et Profamille

https://similes.brussels/activites/formation/profamille/

https://platformbxl.brussels/fr/nos-activites/formations

https://profamille.site/qui-sommes-nous-2/

 

 

« La petite voix » de Mia Lee, un récit autobiographique

la petite voix

Mia Lee, 39 ans, signe une autobiographie « La petite voix ». Diagnostiquée bipolaire, borderline et souffrant du trouble déficitaire de l’attention (TDAH), elle raconte son parcours et donne de l’espoir pour ses pairs et leurs proches.

L’autrice réside en région liégeoise et a 39 ans. Elle nous explique que, depuis l’âge de 20 ans, elle pensait à écrire un livre sur sa vie. « Mais je n’avais jamais le temps, alors, j’ai pris des notes, tout au long de ces années. Puis, j’ai été en arrêt pour maladie longue durée et j’ai donc commencé à écrire mon autobiographie » précise-t-elle. 

Mia Lee parle d’une « véritable autothérapie » et confie avoir subi des traumatismes très douloureux.

« C’est difficile, je me sens toujours sur le fil » nous dit-elle, ajoutant qu’elle est suivie par un psychologue, un psychiatre et son médecin traitant.

« Ils sont tous les trois très à l’écoute, mon médecin traitant me suit depuis mes 16 ans, il m’a aidée à atteindre un certain équilibre ».

« La petite voix » (qui fait l’objet d’avis très positifs, notamment sur le site Babelio) fait référence, dit Mia, « à cette petite voix intérieure, qui m’a fait chuter et m’a aussi donné la force de me relever ».

Mia retrace son parcours depuis ses 9 ans, quand survient le décès de son grand-père, et évoque « des personnes qui ont marqué ma vie, négativement, qui m’ont détruite ».

A la question de savoir quel a été son premier lectorat, elle note que peu de personnes, dans sa famille, ont lu son autobiographie. « Je crois qu’ils ont du mal à accepter ce dont je souffre. C’est le cas de beaucoup de gens, qui ne sont pas compris par leurs proches. Mon compagnon, lui, l’a lue. Il me comprend et me soutient dans ma vie quotidienne ».

Mia ajoute que son trouble bipolaire est invalidant puisqu’il influe sur ses états d’âme et que son TDAH l’empêche de se concentrer. « C’était donc un véritable défi, de parvenir à écrire mon livre ».

Et de conclure : « Mon livre porte un message d’espoir. La lumière est au bout du tunnel. J’ai été plusieurs fois au bord du suicide et je m’en suis sortie ».

L’espoir, un mot auquel le Funambule tient beaucoup, fil conducteur de toutes ses activités en faveur des personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches.

Article rédigé par Franca Rossi

Pour vous procurer « La petite voix » :

En format papier : www.publier-un-livre.com

www.amazon.fr

www.goodreads.com

www.decitre.fr

Une docufiction sur le suicide, « I have a million reasons », mise en scène par Andrés Cifuentes, également comédien dans ce spectacle. Nous l’avons interviewé sur cette œuvre théâtrale. Une ode à la vie. 

Une docufiction sur le suicide, « I have a million reasons », mise en scène par Andrés Cifuentes, également comédien dans ce spectacle. Nous l’avons interviewé sur cette œuvre théâtrale. Une ode à la vie. 

Quand Jean-Marc Priels, psychologue clinicien et facilitateur du groupe de parole du Funambule à Jette, m’a parlé de ce spectacle, j’ai été profondément émue par la thématique. En effet, selon des statistiques de la Haute Autorité de Santé (France), une personne bipolaire sur deux fait au moins une tentative de suicide au cours de sa vie et 15% mettent fin à leurs jours. Au Funambule, nous ne sommes pas des professionnels mais nous connaissons bien cette problématique, abordée lors de groupes de parole ou à l’écoute téléphonique. 

Il me tenait donc à cœur d’échanger avec Andrés Cifuentes, qui a immédiatement accepté ma proposition d’interview. 

Ce metteur en scène de 37 ans, né au Chili, affiche un parcours artistique déjà bien étoffé. Il suit des formations, notamment à l’Institut Belge de Gestalt Thérapie (IBG) et a obtenu un master en arts du spectacle vivant (ULB). Entre autres diplômes, il a également décroché un master en théâtre et arts de la parole au Conservatoire Royal de Mons et l’agrégation pour cette discipline. 

Andrés m’explique le processus de création de la docufiction « I have a million reasons » et ses propos me touchent beaucoup : « Après le suicide de mon frère, j’ai décidé de faire une recherche documentaire pour essayer de comprendre son acte. Après cette étape, j’ai ressenti le besoin, en tant qu’artiste, de transposer ce matériel sensible et brut dans une création théâtrale qui mêle fiction et documentaire, de sublimer une question personnelle. De 2016 à 2022, avec mon équipe, nous avons recueilli des témoignages, dans les trois régions du pays, de personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours, de proches de personnes qui s’étaient suicidées, de professionnels de la santé mentale et du Centre de prévention du suicide ». 

Le metteur en scène, également comédien dans « I have a million reasons », aux côtés de deux autres artistes, nous explique « l’importance de sortir du tabou, de débattre du suicide et de contribuer à faire de la prévention ». 

Andrés accompagne en effet les représentations de rencontres avec le public, à l’issue du spectacle. Pour ces « bords de scène », il a convié Jean-Marc Priels, à propos duquel il se montre très élogieux et reconnaissant : « C’est un expert dans cette matière, il fait preuve d’une totale bienveillance, c’est un véritable plaisir de collaborer avec lui ». 

A la question de savoir si ce projet culturel, à grande valeur humaine et sociétale, a été thérapeutique dans la gestion de son deuil personnel, le metteur en scène répond par l’affirmative. 

Et il clôture par ces mots qui résonneront certainement dans la tête et le cœur de nos pairs et leurs proches, de toutes les personnes fragiles et hypersensibles : « La vie vaut la peine d’être vécue, elle est porteuse d’espoir ».  

Andrés Cifuentes, c’est la résilience sur scène et en coulisses. 

Article rédigé par Franca Rossi 

Informations pratiques 

« I have a million reasons » au Théâtre des Riches-Claires, 24 rue des Riches-Claires à 1000 Bruxelles. A partir de 16 ans. Durée 70 minutes. 

Les mercredis 8 et 15 février, à 19h/les 9, 10, 13, 16 et 17 février à 20h30 

Jean-Marc Priels sera avec l’équipe de création, à l’issue du spectacle, les jeudi 9, vendredi 10, mercredi 15 et vendredi 17 février 

Informations et réservations :  

Entretien avec Caroline Ducenne de Yuugi

Entretien avec Caroline Ducenne de Yuugi

Pouvez-vous présenter « Yuugi » ?

 

Yuugi est un service de correspondance un peu comme avant, quand nous avions des correspondants en secondaire. Yuugi, c’est un peu cela mais en version “rassurante” avec un service humain derrière que les gens peuvent contacter. 

C’est un service de correspondance qui permet de faire de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances en toute amitié. Yuugi veut justement dire “lien d’amitié” en japonais. 

Par le biais du courrier, du mail ou du téléphone. On a souhaité réintroduire le courrier postal parce que cela permet aux personnes de faire le choix du rythme de l’échange et de la forme de l’échange. Le courrier postal donne une tout autre dimension à l’échange.

 

 Quelle est l’histoire derrière Yuugi ? 

 

Nous sommes 3 anciennes collègues qui ont travaillé des années ensemble à l’asbl aidants proches. Nous avons fait le constat de l’isolement et la solitude sur les aidants proches mais aussi de l’entourage de personnes atteintes de maladie ou de handicap et des conséquences d’aggravation que cela pouvait avoir. On a eu envie de créer quelque chose ensemble et c’est ce point commun qui nous a réunies. 

Comme nous avions un travail le jour, un service de correspondance comme Yuugi était possible à créer pendant nos moments creux. Il y a deux ans et demi, après avoir fait le tour de certains projets qui se développaient en termes de lien social, on s’est rendu compte qu’il y avait de nombreux services de proximité qui proposaient des rencontres et beaucoup d’activités. Mais il y avait encore beaucoup de publics qui ne participaient à rien. A partir de ce moment-là, on s’est dit que la correspondance pouvait être un maillon supplémentaire qui permettrait aux personnes les plus en manque de lien social de faire un pas à distance pour reprendre, petit à petit, l’habitude de créer du lien social. 

 

 

Est-ce que Yuugi est destiné à tous les publics ou seulement les personnes isolées ? 

 

Yuugi est destiné à tous les publics. Au départ, on pensait que ça allait concerner principalement les personnes isolées et les ainés. Finalement, on a toutes les tranches d’âge qui souhaitent s’inscrire pour faire connaissance avec des personnes de leur génération ou pas. C’est aujourd’hui un projet tout à fait intergénérationnel, transgénérationnel et intragénérationnel qui est le plus inclusif possible. Nous voulons vraiment qu’au fil du temps, Yuugi soit accessible au plus grand nombre et permettre de viser la mixité des publics dans la création de mise en relation.  

 

En quoi Yuugi favorise le rapprochement des personnes isolées ? 

 

En fait, les personnes qui s’inscrivent à Yuugi nous donnent quelques informations sur elles. Ce sont des informations assez basiques comme par exemple : “Etes-vous un homme ou une femme ?”, “Quel est votre âge ?”, “Souhaitez-vous faire connaissance avec un homme ou une femme ?”, “Qui habite près de chez vous ou peu importe ?”, “De votre génération ?”, “Quels sont vos centres d’intérêts ?”. Sur base de ces informations, on fait une recherche dans notre base de données et on voit qui on pourrait proposer de mettre en relation. On communique aux personnes le nom de quelqu’un avec qui prendre contact et l’aventure commence entre ces deux personnes. 

Nous sommes partenaires de la relation dans le sens où si l’un ou l’autre correspondant rencontrait un problème, ils peuvent nous joindre lors d’une permanence téléphonique accessible 3 jours par semaine. 

Nous avons pas mal de belles histoires d’amitiés qui se sont créées grâce aux correspondances. Des personnes qui ont commencé par s’écrire et qui ont fini par se voir et partager des moments ensembles. 

 

Comment s’inscrire à Yuugi ? 

 

Il y a plusieurs façons de s’inscrire. On se rend bien compte que le site internet n’est pas accessible à tous. Via le site, il y a moyen de s’inscrire seul de A à Z avec une démarche sécurisante et rassurante.

Les personnes peuvent aussi faire ça de façon numérique via un échange au départ du site et puis une fois qu’elles ont signé la clause de consentement, elles remplissent un petit profil dont j’ai déjà parlé avant qui nous permettra de faire la mise en relation.

Une autre façon de le faire est de manifester son intérêt de vouloir s’inscrire via le site aussi mais en demandant d’être contacté. A ce moment-là, on prendra contact avec les personnes par téléphone et faire l’inscription avec elles.

La dernière solution est de couper le petit talon réponse présent sur le flyer et nous l’envoyer par la poste. Nous prenons ensuite contact avec la personne par téléphone. On leur explique et on répond à leurs questions. Si elles souhaitent s’inscrire, on leur envoie des documents à lire et signer par la poste. Une fois qu’on les a en retour, on les recontacte par téléphone pour compléter leur profil et les inscrire définitivement. 

On organise aussi un petit suivi pour être sûr que les correspondances aient commencé, on prend des nouvelles de temps en temps, on montre qu’on est toujours disponible.

Plus d’informations sur le site : Yuugi

 

Entretien réalisé par Diego Merandino

Le témoignage d’Arnaud, dont la conjointe souffre de troubles bipolaires

Le témoignage d’Arnaud, dont la conjointe souffre de troubles bipolaires

Les personnes atteintes de troubles bipolaires souffrent beaucoup, lors de leurs phases hautes et lors de leurs phases basses. On le sait sans doute moins, mais leurs proches qui les aiment partagent fortement ces souffrances. Le témoignage d’Arnaud, dont la conjointe souffre de troubles bipolaires.

 

Mariette : Arnaud, vous êtes confronté au quotidien avec la question de la bipolarité. Pouvez-vous décrire votre situation ?

 

Arnaud : Je connais Annick depuis bientôt 30 ans, bien que notre vie amoureuse n’ait débuté qu’il y a presque 3 ans. Au cours de mes études, je m’étais intéressé à la psychiatrie. Lorsque je suis tombé amoureux d’Annick, je pensais être bien informé sur son trouble, ou du moins je savais à quoi m’attendre. Je n’ai pas vécu de crise aigüe d’Annick : même si j’ai été là, notamment, pendant des épisodes très éprouvants pour elle, notre vie commune au quotidien a débuté alors qu’elle était déjà bien engagée dans un processus de rétablissement. Je suis divorcé, j’ai 4 enfants que je partage avec Annick. Ils sont au courant de son trouble et ils savent qu’ils peuvent nous interroger s’ils se posent des questions. Ils savent aussi à quel point il est important qu’Annick puisse s’isoler ou se reposer quand elle en ressent le besoin.

 

Mariette : Comment vous êtes-vous renseigné à ce sujet, et quels enseignements en avez-vous tirés?

 

Arnaud : J’ai surtout fait confiance à Annick pour me parler d’elle-même, de *son* trouble bipolaire, de ses besoins. J’ai la chance qu’Annick ait beaucoup de recul sur la maladie, ce qui lui permet entre-autres de me donner le « mode d’emploi d’Annick ». Quand j’en ai réellement besoin, même lorsque c’est très difficile pour elle, elle parvient à m’expliquer ce que j’ai du mal à comprendre. Je participe aussi régulièrement aux groupes de parole du Funambule, où je découvre d’autres facettes du trouble bipolaire. J’ai le sentiment qu’Annick et moi avançons ensemble dans la découverte de la maladie – même si Annick a beaucoup d’avance sur moi : elle ne m’a pas attendu pour apprendre à se gérer (rires). J’ai aussi lu quelques articles sur Internet et quelques livres. Vivre aux côtés d’Annick m’apprend aussi beaucoup sur moi, sur mes propres émotions et sur la façon de les vivre, de les gérer et de les exprimer.

 

 

Mariette : Concrètement, comment venez-vous en aide à votre conjointe et éventuellement à votre famille ?

 

Arnaud : Quand elle me présente une difficulté, je lui propose des solutions pour les alléger, mais je ne lui en impose pas. Je me tiens disponible mais je ne m’impose pas. Je ne suis pas là pour sauver Annick, elle seule peut faire cela. Je l’accompagne, je partage les bons moments avec elle, et – naturellement – je m’efforce d’être un soutien (ou de pouvoir l’être) dans les moments plus difficiles. Je ne suis ni un médicament ni une béquille. Bien sûr, l’amour que j’éprouve pour elle me pousse à vouloir la protéger – mais je ne me vois pas investi de la mission de la protéger d’elle-même. Cela, c’est sa propre mission, et même si elle le fait seule depuis des années, j’essaie de lui faciliter la tâche du mieux que je peux. En ce qui concerne mes enfants, et nos proches, chaque fois que je peux, je consulte Annick pour savoir si ce que je pense faire ou dire lui paraît juste, et j’agis avec bienveillance. Je suis convaincu que les enfants peuvent tout comprendre, peuvent s’adapter à tout, pour autant que l’on reste honnête et cohérent avec eux, qu’on leur explique et qu’on réponde à leurs questions. Il n’y a rien de pire pour un enfant que ce qu’on ne lui dit pas.

 

Mariette : Votre mot de la fin ?

 

Arnaud : Aimer quelqu’un qui souffre apporte son lot de souffrances, de frustrations. Annick s’efforce de ne pas projeter sa douleur sur moi, je m’efforce de mettre en perspective ma propre douleur, mes frustrations. Annick parvient souvent à accueillir ma souffrance, je choisis les moments où je pense qu’en parler avec elle sera le plus efficace. La ligne du Funambule m’a aussi apporté beaucoup de soutien lorsque je doutais.

 

Le plus important selon moi c’est d’être disponible l’un pour l’autre, à l’écoute l’un de l’autre, et de s’efforcer d’être dans la bienveillance et dans le respect (de l’autre et aussi de soi-même). Cela n’est pas limité aux personnes qui souffrent du trouble bipolaire …

 

Propos recueillis par Mariette Delcoux