« En 2022, nous fêterons les 130 ans de la coopérative. En effet, c’est en 1892 que la coopérative a été créée en se basant sur les idées de Friedrich Willem Raiffeisen, un pasteur et maire allemand qui souhaitait venir en aide à une population rurale et précarisée avec une idée centrale : « Faisons ensemble ce qu’on ne pourrait faire seuls ». Un principe révolutionnaire pour l’époque.
Le concept a percolé en Belgique et est née une première coopérative, à Rillaar (près d’Aerschot), pour venir en aide à une population essentiellement rurale. Dans les années ’80, elle a pris le nom de « Banque CERA » et a participé, en 1998, à la création du groupe KBC-CBC.
La coopérative est ainsi devenue le premier actionnaire du groupe et en assure l’ancrage belge, dans un idéal coopératif et un nouveau modèle basé sur des valeurs fortes : participation, solidarité et respect de tous.
Cera compte aujourd’hui près de 400.000 coopérateurs et a mis en place une structure participative composée de 45 conseils consultatifs régionaux, rassemblant 900 coopérateurs, qui disposent d’un budget afin de soutenir des projets sociétaux locaux. Le taux de présence effectif est de 85% ! Et, chaque année, nous soutenons environ 800 projets.
Dans les projets sociétaux que nous soutenons, nous poursuivons trois ambitions.
Premièrement, tout ce qui contribue à une société respectueuse et solidaire, comme l’inclusion des personnes vulnérables par un handicap (on a ainsi soutenu un projet pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer), l’âge ou par exemple, des jeunes qui doivent être temporairement éloignés de leur famille.
Deuxièmement, tout ce qui favorise des quartiers chaleureux, sans barrières, avec des projets intergénérationnels ou qui favorise la cohésion sociale, entre autres.
Troisièmement, nous voulons des coopératives fortes et largement soutenues, renforcer le magma coopératif belge en le dotant des outils nécessaires pour évoluer. ».
Comment est perçu l’apport de la pair-aidance par une personne vivant avec des troubles bipolaires ?– Mémoire de Clémence Waha